Station spatiale internationale (ISS)

mercredi 20 décembre 2006.
 

On doit l’initiative à Ronald Reagan en 1984. S’inscrivant dans son programme de "guerre des étoiles" et de "parapluie spatial". L’objectif serait de réaliser des expériences scientifiques en micropesanteur.

Commencée en 1998 elle devrait être complètement opérationnelle en 2010. Coût estimé à 60 milliards de dollars.

La station spatiale internationale (ISS) représente une étape majeure pour la connaissance et la maîtrise de l’espace en permettant de faire vivre et travailler l’homme dans ce milieu. La durée de vie de la station étant estimée à une dizaine d’années (au minimum).

Les dimensions de la station sont équivalentes à celles d’un terrain de football et plus de 40 vols seront nécessaires afin d’assembler la centaine d’éléments qui la composent. Pour réaliser ce projet d’une ampleur inégalée, les Etats-Unis, la Russie, le Canada, le Japon, et l’Europe avec 11 pays membres de l’Esa, dont la France, et le Royaume Uni, ont uni leurs compétences.

Les enjeux scientifiques sont de taille : l’ISS représente un terrain d’expérimentation unique pour les sciences de la vie et de la matière, la physique fondamentale, mais aussi une plateforme d’observation de la Terre et de l’Univers.

Le lancement du 1er élément de l’ISS, le module russe Zarya, a eu lieu en 1998 et, depuis novembre 2000, 2 ou 3 spationautes occupent en permanence la station. Suite à la tragédie de Columbia en février 2003, des incertitudes demeurent cependant quant au calendrier de développement de l’ISS ainsi que sa configuration finale.

La gestion de la Station spatiale sera surement confiée à des entreprises privées...

Déjà, en 2000, un groupe d’experts américains a recommandé de confier l’exploitation de la Station spatiale internationale à une entreprise privée, afin d’en assurer la meilleure gestion.

La NASA, qui devrait sélectionner un consortium d’entreprises, conservera le contrôle du choix des expériences menées, mais sous-traitera le développement, la gestion et le fonctionnement de la Station. Ce n’est pas la première fois que la NASA collabore ainsi avec des acteurs privés, comme le prouve la participation de Boeing, Mc Donnell Douglas et Rockwell International au projet Apollo et à la fusée Saturn V.


Sans aucun doute, les pays qui y participent ont-ils des raisons purement philantropiques, mais je ne peux le croire. Est-ce pour le "bien de la science" ? Et après !?

La science doit être au service de l’Homme et non le contraire, et c’est valable y compris pour le "moteur" de son développement, l’économie et le système financier.

Je vois là encore un domaine, non pour un véritable développement humain, mais pour le contraire pour sa continuelle exploitation.

Mulinationales à la conquête de l’espace ? N’est-ce pas que ça devient plus qu’évident !?

Participants : Etats-Unis, Russie, Canada, Japon et Europe avec 11 pays européens membres de l’Esa (Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, France, Italie, Norvège, Pays-Bas, Suède et Suisse), et le Royaume-Uni (hors Esa).


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