A.F.P.U.Q.

Projet City'N


Le Projet

City'N n'est pas uniquement la démonstration d'un challenge technique en vue d'introduire le formidable potentiel de la Quasiturbine. Il se veut aussi être un modèle du genre afin de satisfaire un cahier des charges des plus rigoureux.
Il sera proposé comme véritable alternative, viable économiquement, à l'attention des élus et de tous les décideurs du secteur public. Un usage privé/public en cycle urbain et/ou péri-urbain est préconisé.


Scénario : ... les villes sont saturées. Elles sont pourtant un lieu d'activité économique de toute première importance. Les échanges y ont lieu à une fréquence soutenue. Jour et nuit, elle est le lieu de tous les souhaits et de toutes les sollicitations.

Cependant, du fait des nombreuses sonnettes d'alarme des organismes de protection de l'environnement et de la santé publique, il n'est plus question de laisser se dérouler comme autrefois un trafic d'automobiles personnelles ou professionnelles qui viennent y introduire davantage de polluants détériorant la santé des personnes et les façades des édifices.

Afin de réduire les émissions de CO2, de NOx et tous les polluants associés, les pouvoirs publics (Europe) décident que les villes ne pourront plus être permises à la circulation des automobilistes. Ceux-ci doivent garer leur véhicule personnel ou professionnel dans des parkings mis à leur disposition et positionnés aux quatre coins de chaque ville. Cependant, pour ne pas porter préjudice aux habitants des villes, les propriétaires d'automobiles auront cependant le droit d'y entrer à condition de s'y garer (parking privé ou public).

Les villes seront alors un lieu pour les piétons, les vélo-cyclistes et les transports publics, qui fonctionnent à l'électricité (Métro, trolleybus et tramway).

Mais à ce scénario, il manque quelque chose, bien entendu : la possibilité pour chacun, mais aussi pour toute l'activité des entreprises et du commerce (avec les tonnes de marchandises qui y sont entreposées, via les boutiques, etc), de pouvoir circuler avec un mode de locomotion comparable à la souplesse de son camion de livraison ou de son automobile (motocyclette) personnels.

C'est là qu'intervient pour compléter ce dispositif de défense de l'environnement la Quasiturbine et le projet City'N.


Mise en oeuvre

L’AFPUQ avec l’aide de certains de ses membres – étudiants ingénieurs et mécaniciens - développe un nouveau concept de propulsion « zéro-émission » qui emploie l'azote liquide comme carburant.

Le principe de fonctionnement est comme celui d'un moteur de vapeur. Cependant, il n'y a aucune combustion impliquée dans le processus. Au lieu de vapeur, c’est de l’azote liquide à -196° C (320° F) pressurisé, et ensuite vaporisé dans un échangeur de chaleur utilisant la température ambiante de l'air environnant.

Cet échangeur de chaleur est comme le radiateur d'une voiture. A ceci près qu’au lieu d'employer l'air pour refroidir l'eau, il emploie l'air pour chauffer et bouillir l'azote liquide.

Le gaz à haute pression résultant de l'azote alimente alors un moteur Quasiturbine qui fonctionne ainsi comme un moteur de vapeur d'échange, convertissant la pression en transmission mécanique.

Le seul échappement est un azote, qui est le constituant principal de notre atmosphère.

Shéma de principe

La mise en oeuvre nécessite une étude préalable pour rassembler les différents moyens, le savoir-faire de professionnels ainsi que la logistique que requiert un tel ouvrage industriel & technique. Beaucoup a déja été fait par nos amis d'outre-atlantique. Mais la QT ne vient-elle pas aussi de là-bas ?

 


Prototype de l'Université du Texas du Nord (sur la photo est visible le conteneur isothermique)


Abe Hertzberg
, de l'université de Washington, a inventé un procédé afin d’utiliser de l’azote liquide dans un moteur ce qui devrait supprimer la pollution automobile. Dans le moteur, il n'y a pas de combustion. C'est uniquement l'azote liquide qui, en se réchauffant, passe à l'état gazeux et multiplie par 700 son volume. L'expansion l’actionne alors. La puissance n'est pas énorme, mais elle suffit à entraîner un prototype. L'inventeur explique que l'azote est une ressource illimitée puisqu'il constitue 78% de l'atmosphère. Ensuite, il est sans danger étant donné qu'en cas d'accident il s'évaporera. Le seul risque est celui de brûlures. Restera tout de même à trouver un moyen tout aussi écologique de liquéfier l'azote.


(1) Nous nous sommes inspirés de l'étude américaine et de son prototype que vous trouverez ici

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